Une séance
Je propose toujours une première séance qui nous permet de faire connaissance. C’est un temps pour me dire ce qui vous amène, un temps où vous pouvez me poser les questions que vous souhaitez.
De mon côté je vois avec vous comment nous pouvons travailler ensemble. Je vous donne le cadre dans lequel j’exerce. C’est un cadre que nous pouvons ajuster en fonction de vos besoins.
Je suis Gestalt-thérapeute et c’est donc principalement avec cette approche thérapeutique que je vais vous accompagner c’est à dire que je serai bien sûr attentive à ce que vous me dites, à vos émotions, à votre façon de vous exprimer, votre façon d’être mais je vais aussi tenir compte de votre manière d’être en relation.
Ensemble, nous repérerons les scénarios répétitifs ou souffrants et nous « déplierons » petit à petit ces froissures de vie.
Comme nous ne sommes pas qu’une tête j’attache également une grande importance aux sensations comme aux manifestations corporelles quelles qu’elles soient.
Cette attention portée aux processus corporels vous permettra de ressentir une plus grande fluidité dans les relations entre votre corps et votre esprit mais également avec les autres.
Par la parole ou les silences parfois, par la créativité ou encore par la respiration, par le geste, les rêves, par des expérimentations variées, le travail thérapeutique dans son ensemble vous aidera à retrouver votre libre arbitre, à donner du sens à votre vie.
Ensemble et éclairés par tout ce qui se mettra petit à petit en place dans la relation qui s’établira entre vous et moi, nous explorerons votre manière singulière d’être au monde et ainsi vous permettre d’être plus justement présent(e) à vous-même, aux autres, plus unifié(e).
Choisir son psy
Comment trouver un bon psy ? Comment le choisir ?
C’est parfois difficile de s’y retrouver entre les différentes appellations :
psychologue ou psychiatre ?
psychotherapeute ou psychopraticien ?
Ce qui suit vous aidera peut-être à y voir plus clair :
Un Psychopraticien ou un gestalt-thérapeute
Garantit une formation complète en psychothérapie conforme aux normes européennes incluant cinq critères :
- une psychothérapie personnelle approfondie
- une formation théorique, méthodologique et pratique à une méthode reconnue
- une formation en psychopathologie clinique
- une supervision permanente tout au long de sa pratique professionnelle
- un engagement à se conformer à la charte de déontologie de sa profession
- une accréditation par une commission nationale de pairs
Un psychiatre est un médecin spécialisé qui diagnostique les maladies mentales. Il peut prescrire un traitement chimique ou une hospitalisation psychiatrique.
Un psychologue, comme le psychiatre, étudie le comportement humain sous tous ces aspects psychiques, le diagnostiquant comme normal ou pathologique.
Un psychothérapeute (Loi août 2009) a reçu une formation théorique en psychopathologie clinique, a suivi un stage en service spécialisé. Il n’a pas l’obligation d’un suivi psychothérapique personnel, ni celui d’une formation à une méthode explicite de psychothérapie, ni encore l’obligation d’une supervision continue.
Un psychanalyste a suivi une psychanalyse et propose ensuite au patient une exploration de sa vie psychique consciente et inconsciente sur un divan ou en face à face.
Oser commencer une thérapie
Oser commencer une thérapie : quand l’envie d’aller mieux rencontre la peur de se lancer
Vous sentez qu’il serait peut-être temps de parler à quelqu’un, de prendre un moment pour vous… mais quelque chose vous retient ?
C’est très fréquent. Beaucoup de personnes ressentent une certaine réticence à entamer une thérapie. On se demande si c’est “vraiment nécessaire”, si on va être compris, ou encore si le thérapeute ne va pas nous juger.
Ces questions sont légitimes. Elles font même partie du chemin vers soi.
Avoir des doutes, c’est déjà un début
Se poser la question de consulter, c’est déjà une première étape importante. Cela veut dire qu’une part de vous a envie d’avancer, de comprendre, de se sentir mieux.
La peur ou la gêne que vous ressentez à l’idée de rencontrer un thérapeute est naturelle : parler de soi, de son histoire, de ses émotions, ce n’est pas toujours facile.
Mais ce pas-là — celui que vous hésitez encore à faire — peut devenir le point de départ d’un vrai changement.
La Gestalt-thérapie : une rencontre, pas une analyse froide
En Gestalt-thérapie, il ne s’agit pas seulement de parler, mais de vivre une expérience de rencontre.
C’est un espace où vous pouvez venir tel que vous êtes, sans avoir à “bien faire” ni à “tout expliquer”.
Ensemble, nous explorons ce qui se passe ici et maintenant : vos émotions, vos réactions, vos besoins.
Pas à pas, dans un cadre sécurisant et bienveillant, vous apprenez à mieux vous connaître, à retrouver confiance et à vous sentir plus vivant·e dans vos relations, votre corps, votre vie.
Sauter le pas, en douceur
Commencer une thérapie ne veut pas dire “avoir un problème”. Cela veut dire que vous prenez soin de vous, que vous reconnaissez vos besoins et vos limites.
La première séance est simplement une rencontre. Elle vous permet de voir si vous vous sentez à l’aise, si le contact avec le thérapeute vous inspire confiance.
Souvent, ce premier échange suffit à apaiser les appréhensions et à ouvrir un espace nouveau — un espace pour vous.
L'intelligence Artificielle (IA) et la Psychothérapie :
Opportunité ou Danger ?
Le Rôle Émergent de l'IA dans l'Accompagnement en Santé Mentale
J'ai récemment analysé le rôle potentiel de l'Intelligence Artificielle conversationnelle (comme ChatGPT) dans le domaine de la psychothérapie. Face à l'actuelle épidémie de solitude, la question est cruciale pour l'avenir de la santé mentale : l'IA peut-elle se positionner comme un allié efficace, ou représente-t-elle un piège de dépendance ?
En tant que psychothérapeute, il m’est essentiel d'examiner ce débat avec rigueur et professionnalisme. Je vous propose une analyse détaillée des avantages et des risques liés à l'intégration de l'IA dans le parcours de soin.
1. Les Avantages de l'IA : Un Soutien Accessible et Neutre
L'attrait des outils d'IA comme interlocuteurs repose sur plusieurs bénéfices, en particulier dans un contexte où l'accès aux soins est parfois difficile :
- L'Espace Neutre et Sans Jugement : L'IA offre un lieu sûr pour "poser les choses" et se confier sans la crainte d'être jugé ou de "peser" sur l'entourage. L'attribution d'une neutralité et d'une objectivité à la machine facilite la libération de la parole.
- Disponibilité et Réconfort Immédiat : L'IA est accessible 24h/24 et 7j/7. Ce besoin de rapidité et de réassurance est un facteur clé de l’attachement (évoquant la théorie de l'attachement de Bowlby).
- Un Relais Vers le Soin Humain : L'IA peut servir de porte d'entrée ou de complément à la thérapie. Elle aide l'utilisateur à identifier ses schémas répétitifs et ses angles morts. En adoptant une méta-position grâce à l'IA, le patient peut amorcer un travail sur soi qui sera ensuite approfondi avec son psychothérapeute.
- Compétences Transversales : L'IA possède des compétences étendues qui peuvent décrypter des schémas de pensée ou d'emprise dans divers domaines, aidant ainsi le patient à mobiliser des ressources intérieures et à gagner en autonomie.
L'autonomie, ici, est le fait d'intégrer les outils et les ressources proposées par l'autre pour les utiliser de manière constructive, et non de "faire seul dans son coin".
2. Les Limites et les Risques : Le Piège de la Dépendance et de l'Isolement
Malgré ses promesses, l'utilisation de l'IA comme substitut thérapeutique présente des dangers majeurs qui touchent à l'essence même du soin psychique :
- Le Piège de la Dépendance Affective : La disponibilité constante et la dimension "sans faille" de l'IA favorisent un lien de dépendance qui peut entraîner une perte d'autonomie et un risque d'isolement social.
- Le Mythe de la Rapidité et l'Oubli de la Temporalité Psychique : L'approche de l'IA est souvent consumériste et axée sur le plaisir immédiat. Or, le psychisme humain nécessite du temps pour processer les événements, les digérer, et pour bâtir la confiance nécessaire à l'alliance thérapeutique. L'IA "zappe" cette temporalité essentielle au cheminement.
- Les Limites de l'Alliance Thérapeutique : L'IA ne peut pas remplacer le rapport humain de personne à personne, le corps à corps, ni l'alliance thérapeutique (le lien humain étant le véritable moteur du soin). Un lien tissé hors du cadre professionnel avec un outil non humain comporte un risque réel.
- Confidentialité et Intérêts Commerciaux : L'utilisation de ces outils implique un lâcher-prise sur la confidentialité des données. Les entreprises qui développent l'IA agissent dans leur propre intérêt, ce qui soulève des inquiétudes éthiques. De plus, le processus risque de devenir auto-centré (boucle narcissique), ce qui est contre-productif pour la création de liens sociaux.
- Coût Écologique : Il est important de rappeler le coût environnemental colossal engendré par ces technologies.
3. L'IA : La Troisième Personne dans l'Alliance Thérapeutique ?
La question fondamentale n'est pas l'outil en lui-même, mais la façon dont nous choisissons de l'utiliser.
Plutôt qu'un remplaçant, l'IA peut être considérée comme un co-équipier et potentiellement la "troisième personne" dans le processus thérapeutique, travaillant aux côtés du patient et du thérapeute.
L'IA excelle à aider le patient à identifier ses schémas, à clarifier ses pensées et à obtenir des informations. Le psychothérapeute apporte, lui, l'écoute émotionnelle, le maintien du lien affectif, la gestion du cadre et le respect de la nécessaire temporalité psychique. C'est cet éventuel travail d'équipe, supervisé par un professionnel, qui permet d'exploiter les atouts de l'IA pour renforcer l'autonomie et le mieux-être du patient.
L'IA doit donc être un levier pour aller vers le lien humain, jamais une fin en soi.
Si cette réflexion vous interpelle et que vous souhaitez engager un travail sur vous-même, fondé sur une alliance thérapeutique humaine et professionnelle, je vous invite à me contacter.
Je vous accueille à mon cabinet à Luçon pour un accompagnement personnalisé.
Faire l'Autruche
Comprendre et Dépasser l'Évitement Psychologique
Pourquoi nous cachons-nous la tête dans le sable ? (L'évitement)
Nous l'avons tous fait : un problème, une difficulté psychologique ou une source d'inquiétude s'annonce, et au lieu de le regarder en face, nous choisissons l'évitement. Ce réflexe de fuite face à ce qui nous inquiète ou nous menace est souvent appelé, dans le langage courant, "faire l'autruche".
En Gestalt-thérapie , ce mécanisme, initialement considéré comme un ajustement créateur (une stratégie de survie immédiate ), peut rapidement devenir dysfonctionnel.
Qu'est-ce qui se cache derrière ce réflexe de fuite ?
L'évitement n'est pas de la paresse, mais une stratégie de survie temporaire face à :
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Le Conflit et la Peur : La difficulté ou le problème est perçu comme une source de tension immédiate.
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Le Soulagement Instantané : S'en éloigner apporte un soulagement instantané. On maintient l'illusion de contrôle en ignorant la menace , comme si elle n'existait pas officiellement pour un temps.
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L'Image de Soi : Reconnaître le problème peut signifier admettre une faiblesse ou une erreur , ce que le "moi" a du mal à accepter.
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Les Bénéfices Secondaires : Derrière la souffrance se cache parfois un bénéfice secondaire qui pousse à maintenir la situation. Par exemple, le confort habituel (même douloureux) est rassurant , ou la difficulté peut attirer l'attention et le soutien de l'entourage ("on doit s'occuper de moi").
Le Piège Redoutable de l'Évitement à Long Terme
Malheureusement, la fuite est un piège redoutable à long terme. Les difficultés accumulées ne disparaissent jamais. Elles grandissent et s'enkystent, créant des problèmes encore plus grands à l'avenir.
En refusant d'affronter, nous sapons notre résilience et notre capacité à gérer les défis. Fuir un blocage psychologique ou un symptôme diminue l'estime de soi et la capacité à agir.
Comment Sortir du Sablier ? L'approche de la Gestalt-thérapie
L'approche thérapeutique est un chemin pour s'approcher de l'inquiétude et éclairer les zones d'ombre. Je vous propose un accompagnement pour transformer l'évitement en action créatrice :
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Reprendre Contact (ICI & MAINTENANT) : Nommer et identifier ce que vous sentez, vos émotions, vos sensations, vos pensées concrètes.
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Mettre en Pause l'Agitation : Ralentir l'action. Arrêtez-vous d'agir de façon habituelle ou compulsive pour observer.
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Expérimenter par Petites Touches : Il s'agit de remettre du mouvement dans votre vie en explorant progressivement les difficultés.
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